Foire aux questions

Comment puis-je obtenir des réponses à mes questions ou découvrir des communautés dans ma région?

Notre page de coordonnées fournit l’information pour communiquer avec nous par courriel ou par la poste.

Existe-t-il des livres portant sur la cohabitation?

Le livre intitulé « Cohousing : A Contemporary Approach to Housing Ourselves » (par Kathryn McCamant et Charles Durrett) est un excellent choix pour avoir une vue d’ensemble de la cohabitation. Le livre intitulé « The Cohousing Handbook » (par Chris Hanson) est le compagnon parfait pour vous guider tout au long du processus de création de votre communauté de cohabitation. Vous pouvez commander ces livres auprès du Réseau canadien de cohabitation ou encore les emprunter à votre bibliothèque locale.

Comment puis-je obtenir des soins de jour gratuits, des soins pour les personnes âgées ou de l’aide si je tombe malade?

Tout comme pour les amis et les voisins, les gens s’entraident de manière informelle et la cohabitation est envisagée comme une communauté dans laquelle les gens sont amicaux et s’entraident les uns les autres, surtout dans les moments de besoin. Des arrangements de soins de groupe en continu peuvent être pris par les membres et tout soin de longue durée pour les personnes doit être organisé de manière privée.

Dois-je assister à des réunions?

Certains le font. La raison d’être des réunions est d’offrir l’occasion au groupe de travailler ensemble pour définir ce qu’il souhaite, puis de trouver des moyens de réaliser ces vœux.

Quel est temps de réunion requis?

Des réunions sur les affaires régulières et les réunions en comité sont planifiées au besoin pour obtenir l’opinion des membres et prendre les décisions. Cela implique une bonne quantité de temps pendant la phase de développement. Les membres participent aux réunions dans la mesure où ils en sont capables ou leur présence est nécessaire.

Que peut-on attendre de moi lorsque la construction sera terminée?

Quand les résidences sont construites et que la communauté est établie, les membres doivent travailler de concert pour organiser les tâches courantes. Des frais mensuels d’entretien s’appliquent et chaque propriétaire doit en payer une partie. Des réunions périodiques ont lieu concernant le fonctionnement de la communauté et d’autres prises de décisions.

Puis-je y conserver de l’intimité et ma vie privée?

Oui! Les membres reconnaissent la vie privée autant que les contacts sociaux et c’est important pour les membres d’avoir leurs propres résidences et leurs espaces privés. La croyance populaire veut que les arrangements de cohabitation laissent moins de place à l’intimité et à la vie privée que les ensembles immobiliers traditionnels, toutefois dans les faits, ce n’est pas vrai. Un aspect unique de la cohabitation est que les futurs résidents participent à un processus conscient de création de la communauté, qui correspondra à leurs propres valeurs. L’intimité et la vie privée sont reconnues par la plupart des gens dans notre culture, c’est pourquoi la conception reflète toujours le désir d’offrir un équilibre entre la vie privée et la communauté. L’énoncé suivant est extrait d’une étude de la SCHL parue en 1997 intitulée « Planing Cohousing » qui abordait ce détail en particulier : « Bien que les commodités d’usage partagées fassent partie intégrale de la cohabitation, certaines personnes pensent que la vie privée est plus respectée dans les communautés de cohabitation qu’ailleurs. L’idée d’une cuisine et d’installations de salle à manger partagées ne change en rien la notion que les repas devraient être pris en commun, mais la reconnaissance que certaines fois les repas pris en commun est souhaitable et bénéficie à tous ». Dans les faits, on peut souvent trouver plus d’intimité et de vie privée en cohabitation, en raison des espaces d’agrément qui offrent des lieux de réunion, des aires de jeux, une salle pour les réceptions, de l’espace pour les invités, etc., alors que les habitations individuelles demeurent un endroit qui favorise la vie privée et la retraite.

Les membres partagent-ils leurs repas?

Bien que les habitations individuelles soient autosuffisantes et que chacune comporte sa propre cuisine, on retrouve habituellement une cuisine et une salle à manger dans l’aire commune, pour partager les repas et les célébrations aussi souvent que le souhaitent les membres. Les installations communes, surtout dans le cas des repas partagés, comptent parmi les aspects importants de la vie en communauté, tant pour des raisons sociales que pratiques, cependant les activités partagées sont toujours optionnelles. Les gens ont toujours le choix de manger dans leur propre résidence. Dans certaines communautés établies, des repas partagés peuvent être offerts quelques soirs par mois, et dans d’autres, jusqu’à sept soirs par semaine.

Qu’est-ce qu’une maison commune?

Bien que les résidences soient toujours autonomes et à propriété privée, les résidents ont accès à des installations partagées. L’intention globale de la conception est de créer des occasions d’interagir avec les voisins. Les installations partagées et la conception physique se sont avérées un appui positif des liens dans la communauté avec le temps. La maison commune supplémente les habitations individuelles et elle devient le cœur de la communauté. Elle comprend habituellement une cuisine et une salle à manger, une salle de repos, des chambres d’amis, des espaces pour la garde d’enfants, des ateliers, des espaces de bureau partagés, et une buanderie. Ce sont les membres qui en définitive décident ce qui doit en faire partie.

Qui décide ce qui fera partie de la maison commune, de la conception des résidences ou tout ce qui touche la communauté?

Ce sont les membres qui décident. Les membres siègent aux comités qui cherchent des solutions et font des recommandations à l’ensemble des membres.

Combien de temps cela peut-il prendre?

Les délais varient selon chaque projet résidentiel et dépendent parfois des exigences municipales, cependant la principale variable est le délai requis pour rassembler un groupe de personnes engagées et capables financièrement de développer leur projet. Habituellement, un petit groupe de ménages lance le processus et continue à récolter des inscriptions, alors que le développement du projet se poursuit. Idéalement, toutes les résidences auront trouvé preneur au moment où le projet sera terminé. Après la formation d’un groupe principal, la construction d’un projet de cohabitation ne prend pas plus de temps qu’un ensemble immobilier traditionnel, lorsque des professionnels sont employés dans le processus.

Quel est le processus de prise de décisions?

La prise de décisions et les responsabilités sont partagées par tous les membres. Les décisions sont prises selon la méthode du consensus. Cela permet de mettre tout le monde sur un même pied, d’éviter les luttes de pouvoir et les efforts politiques pour obtenir une majorité, en plus de favoriser la participation de tout le monde à communiquer de manière ouverte et d’offrir l’occasion aux gens de considérer une variété de points de vue. C’est une dynamique puissante pour aider à bâtir et à conserver la communauté. Ce modèle évolue depuis plus de 30 ans et il a été utilisé dans la création réussie de centaines de communautés. On trouve des systèmes en place qui veillent à ce que ce processus aille de l’avant à la cadence nécessaire pour réaliser un projet immobilier.

De quoi la communauté aura-t-elle l’air?

Les membres seront activement engagés dans le processus de conception et travailleront avec des architectes et des équipes de professionnels pour créer un ensemble qui répondra à leurs besoins et aux priorités énoncées. La taille optimale pour une communauté de cohabitation se trouve entre 15 et 35 ménages. Tout projet plus petit placerait trop de pression sur les personnes pour participer aux activités de la communauté. Tout projet plus grand ne permet pas de créer une communauté dont les liens sont serrés.

Puis-je visiter une communauté de cohabitation existante?

Oui! Pour visiter une communauté de cohabitation établie au Canada, il suffit de faire des arrangements auprès des personnes-ressources listées dans chaque communauté sur la page des « Communautés » ou en appelant au Réseau canadien de cohabitation. Il existe aussi de nombreuses communautés établies aux États-Unis. Pour en savoir davantage, visitez le site américain à l’adresse www.cohousing.org

Comment puis-je devenir membre d’une communauté en formation?

Habituellement, tout le monde peut assister à une réunion à titre de visiteur. La plupart des groupes tiendront des réunions d’information au cours desquelles ils présenteront le concept au grand public et donneront de l’information sur leur projet. Notre site Web fournit les noms des personnes-ressources des diverses communautés et vous pouvez aussi communiquer avec le Réseau canadien de cohabitation pour en apprendre davantage sur une communauté en formation dans votre région.

Quel est le processus pour s’impliquer en matière de cohabitation?

On trouve généralement trois moyens pour s’impliquer : 1- Acheter une résidence dans une communauté existante. 2- Devenir membre d’un groupe en formation. 3- Créer votre propre groupe dans le voisinage de votre choix.

Qu’arrivera-t-il si je veux revendre ma résidence une fois la communauté établie?

Tout comme pour les autres résidences que vous voulez vendre, les membres qui souhaitent partir doivent trouver un acheteur. En raison de la nature collaborative de la cohabitation, il existe des occasions de promouvoir la cohabitation par des méthodes autres que les méthodes traditionnelles de mise en marché de l’immobilier.

Quel est le statut juridique d’une communauté type?

Une des méthodes les plus simples de créer un ensemble résidentiel est de constituer une société par actions. Cette structure limite les responsabilités des membres et c’est la plus souple et la plus facilement reconnue par les institutions prêteuses. Lors de l’achèvement du projet, le statut juridique pourra changer pour permettre d’avoir des résidences à propriété individuelle.

Quel en est le coût?

Jusqu’à maintenant, la cohabitation a rarement été subventionnée. Les participants sont généralement ceux qui ont les moyens d’acheter leur propre résidence et les coûts sont à peu près équivalents à ceux du marché. On trouve cependant quelques exceptions et de nouveaux modèles de financement et de développement des projets de cohabitation sont explorés constamment pour tenter de les rendre plus abordables. Certaines communautés ont réalisé effectivement un certain nombre de résidences « abordables » grâce à des taux moins élevés, offerts à ceux qui peuvent se qualifier pour ce type d’aide. Aussi, des retours sur l’investissement peuvent être offerts à ceux qui financent la portion en capital de l’ensemble résidentiel et cela peut diminuer considérablement le prix d’achat final de leurs résidences. Avec l’aide de leur équipe de professionnels, les membres du groupe établissent les directives concernant la taille, la qualité et le coût de leur projet. Essentiellement, les membres déterminent ce qu’ils veulent payer et le projet est conçu pour correspondre aux besoins identifiés, notamment en matière de prix unitaires.

Qui sera propriétaire de ma résidence?

Le modèle de propriété peut varier, mais le plus répandu est la structure du « titre de copropriété ». Dans ce modèle, chaque ménage possède sa propre résidence, ainsi qu’une part des installations communes. Pour plus de commodité lors du financement, la plupart des communautés de cohabitation aux États-Unis et au Canada ont opté pour cette structure.

Devrais-je aimer tout le monde?

Comme dans toute communauté saine, les gens sont tolérants et respectueux des autres. Puisque les communautés de cohabitation attirent habituellement des membres par l’entremise d’un processus de réseautage, il est fort probable qu’un fort lien d’amitié existera entre les membres. Évidemment, certaines personnes sont plus enclines à demeurer des personnes privées et se sentent à l’aise seulement avec quelques autres, alors que d’autres tisseront des liens d’amitié avec tout le monde dans la communauté. Tout comme dans les autres domaines de la vie, chacune de ces personnes créera sa propre expérience.

Comment puis-je être amené à connaître les autres personnes du groupe?

Le meilleur moyen de connaître les personnes intéressées à devenir membre est d’assister aux réunions de la communauté, sur une base régulière. Les relations dans la communauté sont renforcées par les discussions lors des réunions, en travaillant ensemble au sein de comités, en socialisant dans les fonctions de la communauté et grâce à tous les autres contacts informels que les gens initient. C’est en travaillant et en prenant leurs décisions ensemble qu’une forte cohésion se forme parmi la communauté.

Les groupes de cohabitation ont-ils des affiliations religieuses ou politiques?

Généralement non. La plupart des personnes qui vivent dans les résidences en cohabitation, qui sont diversifiées sur le plan de l’âge, des antécédents et du modèle familial, visent à avoir une communauté viable tant sur le plan social qu’environnemental. L’accent est mis sur la qualité de vie, notamment en favorisant l’épanouissement sain des enfants, des jeunes et des personnes âgées. On n’y trouve aucun programme social au-delà de la création d’un voisinage amical, dans lequel tous les résidents se sentiront acceptés et confortables.

Est-ce que la cohabitation est meilleure pour certains genres de familles?

La cohabitation est destinée à tous ceux qui souhaitent participer à leur communauté. Habituellement, les communautés de cohabitation cherchent à inclure des groupes diversifiés dont l’âge variera des bébés aux personnes âgées, des couples, des familles, des célibataires et des chefs de famille monoparentale.

Qui vit habituellement en cohabitation?

En se basant sur l’expérience des groupes passés, la généralisation suivante vous offre un aperçu des personnes qui sont habituellement intéressées par la cohabitation : Ils tendent à être des gens qui ont réfléchi à cette idée de créer une communauté bien avant d’avoir entendu le terme « cohabitation », qui cherchent à améliorer leur qualité de vie, qui s’intéressent à la communauté étendue autour d’eux et qui tendent à penser globalement et à agir localement. Ces mêmes personnes prennent la responsabilité pour elles-mêmes, et ce, au meilleur de leurs capacités, ainsi que pour le monde dans lequel ils évoluent et le monde dont leurs enfants hériteront. Les gens qui choisissent de faire partie d’une communauté de cohabitation ont des antécédents, des niveaux de revenu, de modèles familiaux et des croyances très diversifiés. Ce qu’ils partagent, c’est le désir d’avoir un mot à dire sur le choix de leur voisinage et la conviction que l’augmentation des liens avec leurs voisins leur sera bénéfique. Vous verrez des preuves de leur attitude plus sensible envers l’environnement naturel, avec la taille réduite de leur résidence, le partage des ressources et le recyclage communautaire.

Comment a débuté la cohabitation?

Vers la fin des années 60, un groupe de familles danoises insatisfaites des options existantes de la vie en ville et en banlieue a décidé de créer son propre voisinage mis sur pied par les résidents, comme alternative aux modèles d’habitation traditionnels. Ce groupe souhaitait vivre dans une communauté où il pourrait mieux connaître ses voisins, qui serait plus vivante avec des adultes qui discutent et des enfants qui jouent, plus sécuritaire puisque les gens se soucieraient les uns des autres et où les étrangers seraient facilement remarqués. Un endroit permettant de réduire le stress de leur vie active en réduisant les fardeaux quotidiens comme la garde des enfants et la cuisson des repas. Ce serait un endroit où les gens pourraient poursuivre leurs objectifs individuels, tout en vivant dans une communauté coopérative. Le groupe cherchait à réduire son empreinte terrestre et à créer des communautés qui seraient viables et sensibles à l’environnement. Il a nommé sa solution « bofoellesskaber », qui se traduit littéralement par « communautés vivantes ». Aujourd’hui, 10 % de toutes les constructions de nouvelles habitations au Danemark sont fondées sur ce modèle et depuis, ce concept s’est étendu aux autres régions du monde. Il a été introduit en Amérique du Nord en 1988 par deux architectes qui ont utilisé le nom de cohabitation pour faire référence à ce style de projet résidentiel. On compte maintenant plus de 40 communautés établies aux États-Unis et au Canada, et des centaines d’autres à diverses étapes de planification.

Quel est l’objectif de la création d’une communauté de cohabitation?

Chaque groupe crée son propre énoncé de mission, cependant, en général, on remarque leur désir de vivre dans une communauté amicale et sécuritaire, dans laquelle tout le monde se sent le bienvenu.

Qu’est-ce que la cohabitation?

Le terme cohabitation décrit le processus par lequel un groupe de personnes travaille ensemble pour créer et entretenir son propre voisinage. En participant à la planification et à la conception du développement de leur habitation, les résidents forment ces liens qui sont la base d’une communauté viable. La cohabitation met un accent particulier sur une communauté riche en coopération, une communauté intergénérationnelle, avec des installations communes et la participation de tous les membres qui font appel au consensus pour prendre les décisions importantes. Leurs installations peuvent se trouver autant dans les villes qu’en banlieue ou en milieu rural, et demander de bâtir des résidences ou de réhabiliter des structures existantes. La conception d’une communauté peut prendre une grande variété de formes, en fonction des vœux du groupe, toutefois, les résidences sont toujours autonomes, offrent un accès à des installations partagées et comportent une volonté globale de créer plus d’occasions d’interagir entre voisins.